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PATRIMOINE Les croix de chemins
                                 La Croix de Saint ROCH à Bibost
Tout près du bourg de Bibost, se trouve la chapelle Saint-Roch (1630) située contre un mur de  l’actuel cimetière, dont la création remonte à 1908. Cette croix, engagée dans le mur de clôture Est  du cimetière,  porte le même nom que la chapelle, elle est datée de la première moitié du XIVème  siècle (table et socle du XIXème). Elle passe pour être la croix la plus ancienne du département, la  richesse de sa décoration laisse à penser qu’elle proviendrait de l’abbaye de Savigny dont Bibost  dépendait.Classée Monument Historique, le 27 février 1928, elle a été restaurée.
Orientation : Est /Ouest  Degrés : 7  Listel/astragale : néant  Titulus : néant  Embase sous croisillon : carrée, sculptée sur les 4 faces.  Chapiteau : néant  Fût : de plan carré, cannelé avec 4 colonnettes engagées   Dé/embase : néant  Hauteur totale : 4,60m   Socle : biseauté L= 48cm l= 44cm H= 26cm                Table : carrée biseautée datant du XIXème siècle 80x80 
Soubassement : encastré actuellement dans le mur du cimetière, rectangulaire vertical.  Emmarchement : 2degrés Agenouilloir : oui   Inscriptions : néant  Matériaux :        pierre grise pour l’emmarchement Pierre de Glay pour le soubassement, la table et le socle          Pierre blanche de Lucenay pour le fût et le croisillon.
Le croisillon côté Christ 
Le Ch rist, tourné vers l’ Est, occupe le centre du croisillon, à l’ intérieur de trois arcatures trilobées, elles mêmes inscrites dans une grande arcature. Ses pieds sont croisés en rotation externe. Il porte une couronne d’ épines torsadée, sa tête est inclinée v ers la droite. Son anatomie est très marquée : corps décharné, côtes saillantes, veines des bras apparentes, nez et oreilles proéminents. On est frappé par les grandes dimensions des mains et des pieds. Sous son périzonium drapé, relevé de chaque côté on a perçoit un « pantalon » s’ arrêtant au - dessus des genoux. On peut admirer le galon festonné de chaque côté de la grande arcature, retournée vers l’ extérieur sur le bas et le haut, encadrant ainsi les niches latérales abritant les prophètes. Les extrémité s du croisillon se terminent par des fleurs de lys chargées d’ un décor floral fouillé et sculpté en bas - relief. Le soleil à droite et la lune à gauche du Christ, viennent se glisser dans le pétale supérieur de la fleur de lis Le tétramorphe entourant le Christ aux 4 points cardinaux
            L’ ange de Matthieu
L’ ange de Saint Marc
L’aigle de Saint Jean au-dessus du Christ, le taureau de Saint Luc lui sert de trépied
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L’ aigle du tétramorphe.Dans le fleuron supérieur un évêque ou un abbé avec sa crosse
Le croisillon côté Vierge
La Vierge à l’ enfant couronnée tient un sceptre de la main droite. Sous sa couronne, sa chevelure est en partie recouverte par la capuche de sa cape. L’ enfant, une boule dans la main gauche, sourit à sa mère. La Vierge, dont la chevelure courte et bouclée est caractéristique du XIVème siècle, est vêtue d’ une robe assez décolletée, serrée à la taille par une ceinture à boucle, ornée d’ étoiles, bien visibles sur le pan de la ceinture. Par - dessus la robe elle porte une cape jolimen t drapée. Ses mains immenses sont disproportionnées par rapport au reste de la sculpture. De part et d’ autre de son visage, deux petites rosaces sculptées. Un animal à quatre pattes se trouve sous ses pieds (agneau ?) Sur le fleuron supérieur une figure f éminine mains jointes : Sainte Anne ou une abbesse. Sur les fleurons latéraux, deux personnages : un plus petit, les mains jointes et dans la partie centrale de la fleur de lys, un autre personnage plus grand, tenant un livre dans ses mains. Ste Anne sur le fleuron supérieur au - dessus de la Vierge. Les prophètes dans les courbures du croisillon Dans les deux courbes concaves du croisillon, deux prophètes, l’ un avec une barbe fleurie, l’ autre avec une barbichette, chacun pointant son index dr oit respectivement en direction du Christ et de la vierge. On aperçoit des restes de couleurs dans les parties supérieures des courbures mieux protégées des intempéries. Le dé couronnant le fût
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Le dé ou embase carré couronnant le fût, est richement sculpté sur ses quatr e côtés. Sur chaque face du dé, se trouve un apôtre en réserve et en haut - relief, placé dans une arcature trilobée, elle - même inscrite dans une arcature surbaissée, dont le tore se termine dans la partie inférieure par de petit culs - de – lampe. Les angles s upérieurs du dé sont soulignés par 4 mascarons grotesques, dont certains sont très érodés . Saint Philippe , sous les pieds de la Vierge, tenant une grande croix pattée. Saint Jacques sous les pieds du Christ, coiffé d’un bon net, serrant son bourdon de pèlerin et un évangéliaire. Saint Jean , imberbe, le visage incliné appuyé sur sa main droite, un livre dans la main gauche.
Saint Paul,avec son épée
Le fût Le fût en pierre blanche (de Lucenay ?), est de forme peu cou rante. Droit, élancé, cannelé, de plan carré, cantonné de 4 colonnettes engagées. H= 1,60m La table et le socle Table carrée portant un socle biseauté. Le soubassement Soubassement en pierre de taille de forme rectangulaire vertical, encastré dans l e mur du cimetière. L’emmarchement Emmarchement de deux degrés en pierre grise .
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